Dès l’âge de sept ans, Élisabeth Catez (1880-1906) reçoit la grâce de vaincre, pour l’amour du Christ, un tempérament difficile. Se pliant aux obligations de la vie mondaine, son coeur n’est rempli que du désir de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse. Entrée au Carmel de Dijon à 21 ans, elle reçoit, à la faveur de l’enseignement d’un religieux, de vives lumières sur la présence des trois Personnes divines en son âme. Elle a désiré que sa vie ne fût qu’un rayonnement de la vie du Christ aimé; en lui, elle s’est sentie appelée à être pour Dieu une louange de gloire. Crucifiée par une terrible maladie, ses dernières paroles ont été: “Je vais à la lumière, à l’amour, à la vie…”